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art et économie 4, quatrième fausse évidence

Quatrième fausse évidence, on devrait avoir honte, paraît-il! Les dettes publiques s’envolent et les futures générations, vous y pensez bande d’égoïstes ? Et l’État qui s’endette comme un père de famille alcoolique qui boit plus que de raison, ça vous laisse de marbre, peut-être !

Problème !

Ce n’est pas la hausse des dépenses publiques qui en est la cause uniquement.
Au contraire,
les dépenses publiques sont stables -voire en baisse- en Europe, nous ne sommes pas plus dispendieux qu’avant parait-il en réalité.

Alors, si les dépenses ne sont pas responsables, tournons-nous vers les recettes, peut-être…

>>>>>listons pêle-mêle>>>>> nous trouverons par exemple,

la récession des recettes fiscales due à la crise, les plans de sauvetage de la finance, les baisses des impôts sur les sociétés, les avantages fiscaux accordés aux entreprises et surtout aux grandes, l’évasion fiscale des hauts revenus et des entreprises…

Aussi, on assiste à un curieux effritement des recettes publiques.
Viser l’intérêt collectif et non individuel. La solidarité fiscale et une juste attention de nos dépenses, voici ce qui peut préserver une société équitable. Or, nous avons parfois tendance à les perdre de vue, trop préoccupés par le moi d’abord, les autres ensuite !

art et économie 4, quatrième fausse évidence, par veronique egloff

« Partie de campagne- l’abus est », v.egloff, acrylique sur toile de spi, 120x75cm,   http://v.egloff.free.fr
Réflexion artistique sur notre stupéfiante façon d’évaluer l’économie réelle.
Gif animé: v.egloff

Cet article art et économie 4 a été  inspiré par le « Manifeste d’économistes »

à suivre…

Et pour revenir à l’article art et économie 3

 

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